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  • Photo du rédacteur: Henitsoa
    Henitsoa
  • 15 sept.
  • 2 min de lecture

Quelle belle et captivante rencontre, les mots dits de l’écrivain belge Antoine Wauters à la librairie « Les mots & les choses Nord » de Boulogne, lorsqu’il a abordé la longue gestation de son nouveau roman « Haute-Folie », et les sillons traversés au cours du temps pour lui donner chair.


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Et cette quatrième de couverture chez Gallimard, qui attise fort ma curiosité,« Je crois que certains êtres ne nous quittent pas, même quand ils meurent. Ils disparaissent, or ils sont là. Ils n’existent plus, or ils rôdent, parlant à travers nous, riant, rêvant nos rêves. De même, quand on pense les avoir oubliés, certains lieux ne nous quittent pas… »


Dès les premières pages, je suis saisie par la délicatesse et l’intensité de son écriture qu’il qualifie comme « un trait d’union entre le visible et l’invisible ». Des paragraphes courts qui nous plongent immédiatement dans la vie mouvementée de Josef, et des histoires tissées dans ce lieu au nom fascinant et insolite, des silences et non-dits ambiants, qui nous empoignent et nous bousculent, autant que les êtres qu’ils traversent…


Touchée notamment par les portraits concis mais emplis de tendresse de Gaspard et Blanche, parents tragiquement disparus, et absents de la mémoire de Josef. Impressionnée par l’économie de mots pour nous embarquer sous tension et à fleur de peau, dans un récit de survie, parsemé de secrets qui disloquent Josef de l’intérieur, de blessures vives au coeur suscitant plein d’interrogations sur soi, ébranlant la quête d’un bonheur inaccessible ?


Un livre bouleversant que j’aurais plaisir à relire, un coup de cœur à partager assurément. Et, juste une folle envie de parcourir à rebours ses précédents romans…pour apprécier davantage la délicatesse et la sensibilité de sa plume

 
 
 

Quelques mots pour graver de beaux souvenirs d'un week-end chaleureux et enthousiasmant à la découverte de l'écolieu "Le Pradal Haut" au sud de l'Aveyron après avoir gagné un "stage week-end camping inclus" à un jeu concours en juin. Une belle surprise estivale, à plus de 8h de route de la région parisienne, que j'ai eu le bonheur de partager avec ma soeur.


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Situé à 1h30 de Rodez, sur une petite colline dans la commune du Martrin, cet écolieu se constitue d'un ancien corps de ferme avec plus de 16 ha de terres où cohabitent les fondatrices du projet dans un espace dédié à "l'épanouissement et le bien-être animal, végétal et humain".


Voilà plus d'une quinzaine de jours que cette aventure humaine s'est terminée par une profonde gratitude aux participant(e)s et aux animatrices des ateliers, car de bout en bout s'est distillé le plaisir de vivre ensemble des activités où lâcher-prise et expressions variées de chaque sensibilité se sont déployés.


Le week-end a démarré par une mise en mouvement matinale, tantôt individuelle, tantôt collective au sein d'une clairière à proximité, initiée par Laëtitia. Apprendre à lâcher les tensions, prendre simplement le temps de respirer, et laisser le corps en son entier, progressivement se mouvoir à sa guise sur des rythmes variés, au fil des mots et mélodies ambiantes...Occuper pleinement l'espace tout en s'y laissant choir, s'y déplacer en farandole ou au ralenti, et toujours suivre le mouvement intérieur qui guide nos pas et nos bras. Un moment de douceur à s'accorder et de dynamiques entremêlées avec les autres pour démarrer la journée du bon pied !


Le séjour aveyronnais est aussi rythmé par des repas délicieux et chaleureux, où chacun(e) met la main à la pâte, entre recettes végétariennes partagées avec les légumes du potager dans une joyeuse humeur en cuisine qui se poursuit attablés au dehors, et des siestes nécessaires et ressourçantes au vu des hautes températures ambiantes. Au déjeuner sous le soleil ou à la tombée de la nuit, en compagnie d'un joli ciel étoilé, les langues se délient sur la découverte de cet écolieu, sur la naissance de ce projet de "Lieu pour le Vivant", sur ses activités naissantes auxquelles on peut participer après adhésion à prix libre à  l'association Move Your Earth. Ses activités sont notamment de la pension équine, du camping "façon sauvage" où l'on est en autonomie avec un simple accès au robinet d'eau de source et des toilettes sèches, et des stages ou ateliers culturels et conviviaux.


Après la sieste, vers 15h, s'amorce l'atelier d'écriture animé par l'autrice et traductrice Harmony, où l'idée est "d'écouter notre musique intérieure pour laisser sortir les mots enfouis au fond de nous". Un moment de tête à tête avec nous-même à plonger en soi, qui peut intimider de prime abord mais qui s'avère une opportunité de mieux nous découvrir et de laisser libre cours à nos émotions, pour tâtonner, nous exprimer sur différents exercices : poèmes à trous (dont chaque lecture des participant(e)s verra fleurir une multitude de regards et de sensibilités), plusieurs temps définis pour aborder différents thèmes de manière ludique, propices à challenger notre attention, à sortir un peu de notre zone de confort en nous exprimant librement dans une atmosphère bienveillante.


Le lendemain matin, à nouveau, au coeur de la clairière se déroule l'atelier autour de l'expression vocale avec Zoé. Un plaisir mêlé de curiosité, de nous retrouver après cette première journée caniculaire et enthousiasmante. Et, pour notre part, avec ma soeur, l'initiation au "camping sauvage" associé au sommeil léger chahuté par les sons de la Nature, a ajouté son piquant à ce week-end mémorable. A l'image de chaque activité de la veille, pas de quête de performance en vue, sinon la satisfaction de libérer notre voix dans ce vaste espace, au gré des émotions qui la traversent. Prendre le temps de respirer, de se pauser, de laisser la voix s'exprimer en oscillant progressivement entre l'aigu et le grave et vice-versa; s'amuser à réciter une phrase ou citation de notre choix sur différents tons (tristesse, peur, joie, fatigue, colère,...), ce qui donne lieu à des situations hilarantes.


Cette belle et mémorable aventure humaine, riche de partages, de sourires, du temps de la "rencontre" de l'autre et du plaisir à se sentir écouté, de découvertes sur soi et du champ d'expression de nos possibles se termine par l'atelier d'expression visuelle avec Loubna. Un instant collectif amorcé par la captivante introduction de Loubna, artiste voyageuse, sur son parcours parsemé de divers moyens d'expression de sa créativité. Puis, au fil de certaines indications distillées au fur et à mesure, et avec les outils mis à notre disposition et de quelques objets à croquer sur papier, chacun(e) s'est lancé(e) à son rythme pour remplir de formes et de couleurs, les feuilles cartonnées blanches, équipé(e) de crayons, feutres, tubes de peinture, plumes et encre de chine. S'exprimant de manière minimaliste ou avec beaucoup de minutie, selon les facilités ou difficultés des participant(e)s au fil des exercices proposés pour muscler la créativité.


Quelle belle surprise et opportunité cette escapade improvisée dans le Sud, et assurément, un cadeau appréciable, de faire un détour et une escale au Pradal Haut et de goûter à l'atmosph'air ambiante d'entraide et de pratiques d'activités où l'on prend vraiment du temps pour soi, à l'écoute de soi et à la "rencontre" avec l'autre.







 
 
 

Plaisir de démarrer cette nouvelle année 2025, en plongeant dans le livre d’Anne Ghesquière, « Va, vis et deviens conscient de toi-même » 12 chemins de métamorphose, publié aux éditions Eyrolles. Une lecture enrichissante animée par les merveilleuses et inspirantes illustrations de la peintre-dessinatrice Izumi Idoia.


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Le début d’année marque souvent l’envie de bousculer certaines habitudes, de créer de nouveaux élans, d’alimenter des étincelles, de prendre du temps pour les gens et les choses qui comptent vraiment, de vibrer et de se laisser surprendre, d’oser écouter ses intuitions et de se faire confiance, de tâtonner, de s’émerveiller et de partager, d’aller de l’avant, de ralentir, de saisir ou provoquer sa chance….


Et, l’immersion dans ce livre de la créatrice du podcast Métamorphose que j’écoute régulièrement, est un pas vers la découverte de différents outils de connaissance de soi pour mieux « déployer ses ailes ».


En effet, l’auteure nous invite à explorer notre intériorité à travers la conscientisation de nos blessures ou de nos conditionnements afin d’en faire des alliés. Et, au fil de ses nombreuses explorations intérieures distillées, nous invite à agir de manière moins réactionnelle ou automatique, notamment en nous défaisant de certaines croyances limitantes qui n’ont plus lieu d’être aujourd’hui…


Son livre foisonne aussi de pistes ou pratiques où sillonner selon nos affinités, pour mieux nous comprendre, car c’est le moteur d’actions porteuses de sens et de bien-être. « Oser vivre nos émotions, notre sensibilité et notre vulnérabilité est notre manière unique d’être au monde ».


Ainsi, elle nous invite à devenir l’artiste de notre vie au cours d'un voyage intérieur où tout reste à alchimiser et à concrétiser.


Quel riche outil de partages pour partir à la rencontre de soi-même et vivre sa métamorphose…

 
 
 
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